22/11/2013

Le Gro-libri, une nouvelle espèce découverte en Guyane

Un ami me remerciait dernièrement d'un bon coup de main que je lui rendais et je lui ai répondu :" Je suis un gros Colibri, je peux faire une grosse part.
Ce à quoi il a répondu : "Ah oui! un Gro-libri en somme..."


La légende du Colibri

D'origine amérindienne,
Racontée par Pierre Rabhi, pour le mouvement Colibris,
Adaptée par moi-même pour Mo Péyi Prop', avec la participation de José Gaillou.





Il était une fois, la grande forêt amazonienne.
Dans cette grande forêt, les animaux, les plantes, et tout ce qui vit, était là, ensemble, "bien tranquille",... et au milieu coule une rivière.
Tukusi le colibri, butinait à la vitesse de l'éclair, il ne savait pas voler moins vite de toute façon. Compère Tatou piquait un somme, et les Kwata dansaient dans les branches des arbres…

Un jour, alors que la vie douce s'écoulait tranquillement, il y eut… la naissance d'une toute petite flammèche, née de la réverbération d'une goutte d'eau sur une herbe sèche. Elle se mit à grandir rapidement consumant tout sous elle, autour d'elle, et grossit tellement vite, qu'en peu de temps un immense brasier s'empara de la forêt.
Il arriva sur les animaux si brusquement, que personne ne put faire autre chose que de prendre ses pattes à son cou, le plus vite possible. Les petits n'eurent que le temps de s'accrocher au premier adulte passant près d'eux.
Malheureusement le brasier les encerclait, il ne pouvait pas s'échapper. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.

Seul, Tukusi s’activait, allant récolter avec son bec quelques gouttes d'eau à la rivière du Milieu, pour repartir en sens inverse aussi vite que la lumière, et les jeter sur le feu.
Rivière, feu, rivière, feu, rivière, feu…

Après un moment, Compère Tatou terrifié et agacé par cette agitation dérisoire et ces allers et venues incessants, lui dit:
- « Tukusi ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu! »
Et Tukusi lui répondit :
- « Je le sais bien, mais je fais ma part. »


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